Au sommaire :
1- Uranium enrichi à 60 % : un plan préconçu
L’ambassadeur et représentant permanent d’Iran auprès des organisations internationales basées à Vienne, Kazem Gharibabadi, interrogé sur le nouveau rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique sur les activités nucléaires iraniennes à l’installation de Natanz a déclaré : « Le changement de la méthode d’enrichissement à 60 % est conforme au plan préconçu. »
Kazem Gharibabadi a déclaré aux journalistes le jeudi 22 avril : « Ce changement de méthode n’est pas chose nouvelle. Il est entièrement lié aux actions et décisions techniques, évoqué et prévu dans le questionnaire d’information sur la conception, soumis par l’Iran à l’Agence, la semaine dernière ».
Il a ajouté : « Il a été indiqué dans le questionnaire que l’enrichissement à 60 % se fait d’abord en parallèle dans les deux chaînes de machines IR-6 et IR-4, et après quelques jours, les deux chaînes sont reliées l’une à l’autre pour mieux dire couplées. Dans le nouveau cas, la chaîne IR-6 a un rendement de 60 % et la chaîne IR-4, sera consacrée, en tandem, à un enrichissement de 20 %. »
Source : IRNA
2- Le renseignement allemand et le Printemps arabe
L’Allemagne a dépensé quelque 750 millions d’euros pour soutenir le « printemps arabe »
Le chef de la diplomatie allemande a reconnu qu’attendre que le « printemps arabe » débouche sur des résultats au bout de quelques années est une « illusion », rappelant que son pays avait octroyé plus de 750 millions d’euros pour le soutenir. Pour rappel, le secrétaire général de la Ligue arabe avait qualifié ces événements de catastrophe.
En 10 ans, Berlin a dépensé plus de 750 millions d’euros pour soutenir les pays du dit « printemps arabe », nom donné aux mouvements de contestations qui ont éclaté il y a 10 ans et débouché sur un changement de pouvoir dans plusieurs d’entre eux. Une telle déclaration a été faite par le chef de la diplomatie allemande Heiko Maas qui ajoute en outre qu’il a toutefois connu un échec si on prend en considération les aspirations de ses acteurs.
« C’était un développement accompagné de grands espoirs de démocratisation dans beaucoup de pays arabes. Dix ans plus tard, le dégrisement est grand », a-t-il déclaré pendant la conférence EuropaCamp 2021, lors d’une discussion portant sur les résultats de cette page de l’Histoire.
Et d’ajouter que cette vague de protestation n’avait jamais été ce que certains croyaient.
Au cours de la décennie qui a suivi les événements, l’Allemagne a octroyé « plus de trois quarts d’un milliard d’euros » afin de créer des « institutions démocratiques ». Toutefois, souligne M.Mass, ces processus prennent des années.
« Croire qu’après les manifestations qui ont eu lieu le système qui a existé pendant des décennies voire siècles puisse être modifié en quelques années, c’est une illusion ».
Après la Tunisie, où la révolution du jasmin a éclaté en premier suite à la mort de Mohamed Bouazizi, cet homme de 26 ans qui s’est immolé par le feu devant la préfecture de Sidi Bouzid, d’autres États arabes ont suivi : l’Égypte, le Yémen, la Libye, la Syrie, sans parler des protestations qu’ont connues la Jordanie, Bahreïn et le Maroc.
En parlant en 2019 de ces événements, le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit a employé le terme de catastrophe, rappelant que le « printemps arabe » a débouché sur des affrontements et guerres.
Et de poursuivre que, dans la même mesure que le monde arabe était responsable de ce qui s’est passé, « l’ingérence étrangère a créé une situation dont tout le monde souffre : et les Arabes, et les Européens ».
Source : Sputnik
3- Israël bouillit la Constitution française !
Après avoir suggéré sur LCI qu’Israël pourrait « capturer » Kobili Traoré, meurtrier de la femme juive Sarah Halimi, le député israélien ayant le passeport français Meyer Habib a tenté de justifier ses propos et a précisé qu’il n’avait aucune raison de penser qu’Israël le fasse, mais il a cependant rappelé que le Mossad avait à l’époque réussi à capturer Adolf Eichmann en Argentine.
Qualifiant de « chose la plus terrible au monde » le fait que Kobili Traoré, qui est en détention provisoire dans un hôpital psychiatrique français, ne puisse pas être traduit en justice en France pour le meurtre d’une sexagénaire juive en 2017 à Paris, Meyer Habib, député des Français de l’étranger, a dit espérer le 22 avril que les avocats de la famille de la victime réussissent à saisir la justice israélienne et à obtenir sa condamnation en Israël.
« Il sera condamné, ou pas, personne n’est condamné d’avance, il sera extradé, ou pas. Il sera capturé, ou pas, je ne sais pas. Mais les Israéliens feront ce qu’ils ont à faire, mais on ne peut plus tuer des juifs impunément », a-t-il alors ajouté.
Le député s’explique : suggérant ainsi qu’un État étranger puisse « capturer » un ressortissant Français sur le territoire national, l’élu a dû ensuite nuancer ses propos dans un commentaire à L’Obs.
« Je n’ai aucune raison de penser qu’ils le fassent [capturer Kobili Traoré, NDLR]. S’il est condamné, et ce ne sera peut-être pas le cas, il faudra qu’il purge sa peine. Pour cela, il existe des procédures d’extraditions entre les deux pays. La loi s’impose à tous », a-t-il expliqué.
« Je rappelle qu’ils sont allés cueillir Eichmann en Argentine pour le juger et pour le condamner, même si on ne parle pas des mêmes crimes », a-t-il lancé.
Toujours est-il que Macron souhaite un changement de loi en faveur d’Israël : Saisie d’un recours, la Cour de cassation a confirmé le 14 avril l’irresponsabilité pénale de Traoré, estimant que la loi « ne distingue pas selon l’origine du trouble mental qui a fait perdre à l’auteur la conscience de ses actes ».
Commentant ce dernier verdict, Emmanuel Macron a déclaré au Figaro le 18 avril qu’il souhaitait un changement de la loi pour que l’abolition du discernement causé par une prise de stupéfiants n’exonère pas de sa responsabilité pénale.
Vers un procès en Israël ? Le 21 avril, les avocats de la sœur de Sarah Halimi ont confirmé à l’AFP qu’elle entendait porter plainte en Israël pour tenter d’obtenir un procès contre son meurtrier. Ils ont rappelé que la loi pénale d’Israël pouvait s’appliquer à des crimes antisémites commis à l’étranger et dénoncés par un citoyen israélien, ce qui est le cas de leur cliente.
Source : Sputnik
4- La marine française activée pour protéger Israël
Alors que la bataille navale a déjà commencé entre Israël et l’Iran, la France prend parti et devinez pour qui.
OTAN : La France prend les rênes du Groupe permanent de lutte contre les mines n° 2 en Méditerranée titre le site d’actualité militaire français Opex 360.
Le commandement maritime allié [MARCOM] dispose de quatre forces navales permanentes, lequel constitue la composante maritime de la Force de réaction de l’OTAN [NRF]. Ainsi, le Standing Nato Maritime Group One [SNMG-1] et le Standing NATO Mine Countermeasures Group One [SNMCMG-1 – lutte contre les mines] sont déployés dans l’Atlantique Nord ainsi qu’en mer Baltique tandis que le SNMG-2 et le SNMCMG-2 se concentrent sur la Méditerranée et la mer Noire.
Actuellement, le SNMCMG-2 est commandé depuis le navire turc TCG Sokullu Mehmet Paşa et il est composé des chasseurs de mines TCG Ayvalik [Turquie], ESPS Tajo [Espagne], ITS Termoli [Italie], HS Evropi [Grèce]… et du CMT [chasseur de mines tripartite] français Orion. En février, cette formation a participé à un exercice avec la marine roumaine et visité le port ukrainien d’Odessa.
Jusqu’à présent, la France n’a jamais commandé l’un des quatre groupes navals permanents de l’OTAN. Ce ne serait désormais plus le cas puisque le Bâtiment de commandement et de ravitaillement [BCR] Somme prendra la direction des opérations du SNMCMG-2 à partir du 23 avril.
Ce jour-là, indique l’État-major des armées [EMA], « le vice-amiral d’escadre Didier Piaton, commandant adjoint du commandement maritime de l’OTAN, fera reconnaître le capitaine de frégate Gregory Guiran, actuel commandant du BCR Somme, commandant du Standing NATO Maritime Countermeasures Group 2. »
« Le SNMCMG2 opère dans la Méditerranée et en mer Noire, et s’entraîne au cours de divers exercices organisés par les pays riverains dans lesquels le groupe fait généralement escale. Ce processus assure à l’OTAN une permanence à la mer et un moyen de réaction prompt en cas d’une menace “mines” réelle », rappelle l’EMA.
Le BCR Somme a appareillé de la base navale de Brest le 8 avril dernier. Avant de franchir le détroit de Gibraltar, son équipage a suivi une « remise à niveau opérationnelle » [RANO] avec des exercices de tirs de police, de lutte antimissile et de défense asymétrique, et exercice de lutte contre les incendies, et des « cours d’anglais » ainsi que des formations de secourisme de combat », précise la Marine nationale.
Le SNMCMG2 commandé par le capitaine de frégate Guiran [et dont la composition n’a pas été précisée] n’ira pas en mer Noire. Du moins pas dans l’immédiat. Dès le 25 avril, il sera engagé dans l’exercice SPANISH MINEX qui, comme son nom l’indique, est organisé par l’Espagne.
Source : Opex.360
5- Pfizer tue plus que AstraZeneca
Plus de décès parmi les vaccinés à la Pfizer qu’à l’AstraZeneca, selon les concepteurs du Spoutnik V
La proportion de décès chez les personnes ayant reçu au moins une injection du vaccin Pfizer serait plus importante que chez celles ayant reçu au moins une dose du vaccin d’AstraZeneca : c’est ce qu’affirment les créateurs du vaccin russe Spoutnik V.
Le 23 avril, l’équipe de chercheurs à l’origine du Spoutnik V a indiqué avoir réalisé une étude dont l’une des conclusions est la suivante : il y a en moyenne plus de décès (quelle qu’en soit la nature) chez les personnes ayant reçu au moins une dose du vaccin contre le Covid-19 de Pfizer/BioNTech que chez celles qui ont reçu au moins une injection de la formule d’AstraZeneca, formule qui a été interdite (temporairement ou définitivement) dans certains pays en raison de risques rares de thromboses.
L’étude montre qu’il y a significativement plus de décès par million de doses administrées après une vaccination avec le vaccin Pfizer qu’avec le vaccin AstraZeneca sur Twitter, les concepteurs du Spoutnik V ont exposé les résultats de leur travail en ces termes : « L’étude montre qu’il y a significativement plus de décès par million de doses administrées après une vaccination avec le vaccin Pfizer qu’avec le vaccin AstraZeneca, selon les données officielles accessibles au public de 13 organismes de réglementation sanitaire ».
L’étude est donc basée sur des données issues de 13 pays (dont la France, les États-Unis, la Russie, l’Allemagne ou encore le Royaume-Uni) disponibles au 19 avril 2021 et prend en compte le nombre de morts déclarés chez les personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin. Pour chaque million de doses administrées dans ces 13 pays, le tableau indique ainsi qu’en moyenne 39,4 personnes sont décédées après une injection de vaccin Pfizer/BioNTech, soit près de deux fois plus qu’après une injection de vaccin Moderna (20,2), et plus de trois fois plus qu’après une injection du vaccin d’AstraZeneca (12,8). Après une vaccination via les vaccins Johnson & Johnson et Spoutnik V, les chiffres sont respectivement de 7,5 et de 2 décès enregistrés par million de doses injectées.
Pour l’heure, le lien entre ces décès et la vaccination n’est pas établi les auteurs de l’étude rappellent cependant que celle-ci prend en compte tous les décès signalés après les vaccinations (y compris ceux qui sont causés par le Covid-19) et qu’aucun lien clair entre ces décès et les différentes vaccinations n’a été établi à ce jour.
« Les causes de ces écarts importants [...] entre les différents vaccins devraient faire l’objet d’un débat scientifique et public honnête », estime l’équipe du Spoutnik V dans un autre tweet, avant de préciser que les taux de décès sont inférieurs à la moyenne de la population en raison des critères de sélection pour les vaccinations. « Au lieu de garder le silence sur les écarts entre les taux de mortalité des différents vaccins, les médias devraient couvrir les faits et éviter les préjugés », conclut-elle.
Source : RT